1950
:
L'année 1949 s'est teminée en France avec la remise en vente
libre du carburant. Les allemend attendront un an supplémentaire.
Les Anglais, eux, devront attendre plus longtemps. Pourtant, en 1950 et
malgré ce rationnement, l'Angleterre reçoit le titre de premier
constructeur de moto au monde. En france, par contre, on s'interroge sur
l'avenir de la moto. Et pour cause, les taxes s'appliquant aux motos sont
supérieures à 60%. En 1950, le salaire d'un ouvrier français
est d'environ 200 000 frs par an. Une 125 ou une 175 coûte plus de
80 000 frs. Pour une moto de qualité, une Norton ES 2 par exemple,
il faudra déboursser entre 290 000 et 545 000 francs. Dès
lors, il n'est pas étonnant de voir l'industrie Française
de la moto s'orienter vers la petite cylindrée ou encore ce que
l'on appelle plus couramment le cyclomoteur. Le parc de cyclomoteur en
france ne cesse de s'accroître et en 1950 se sont 50 000 cyclo qui
sont produits contre 25 000 des ans plus tôt.
Reprenant l'idée de la Welbike, fabriquée par Excelsior pour
les troupes militaires aréoportées, un nouveau style de moto
apparaît : Le Scooter.
Welbike
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Welbike
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Excelsior Welbike 100
Moteur: Monocylindre 2t refroidi
par air.
Cylindrée: 98
cm3.
Puissance: non communiquée.
Vitesse: 65 km/h
Poids: 40 kg.
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L'enjeu économique était tel que certains constructeurs se
mirent à fabriquer et à commercialiser des moteurs adaptables
aux bicyclettes existantes. N'étant pas taxé, se conduisant
sans permis ni assurance, le vélomoteur (cyclo) devient le moyen
de transport
par excellence.
C'est l'explosion ! Partout en Europe on contruist du cyclomoteur. Les
Allemand, bien que restreints dans leur production de motos (10 000) par
les traités de capitulation, sortiront de leurs usines 82 844 motos.
Celles-ci étaient pour la plupart des B.M.W, des Horex, des Zündapp
et des N.S.U.
S'associant avec la marque Italienne Lambretta, N.S.U devient en six mois
le premier constructeur de Scooter mondial avec une production de 70 000
unités à la fin de 1950. En mars 1950, l'usine N.S.U ne produisait
que 20 moto par jour.
Scooter Lambretta
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C'est également en 1950 qu'une marque italienne fait ses débuts.
Présentant un vélomoteur de 50 cm3 quatre temps. Point particulier
et unique en son genre, le moteur possèdes des soupapes en tête
commandées par des tiges qui, au lieu de pousser, tirent sur les
basculeur. Cette marque allait devenir au fil des années l'une des
plus grande et des plus prestigieuse de toute l'italie. Elle se nommait
-et se nomme encore- Ducati.
Ducati (1950)
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Ducati-Siata 50 Cucciolo
Moteur: Monocylindre 4t refroidi
par air.
Boîte 2 rapports.
Cylindrée: 48
cm3.
Puissance: 1,5 ch à
4500 tr/min.
Vitesse: 60 km/h.
Poids: 8kg pour le moteur
seul. |
A partire de 1951-52 les ventes de Scooter et de Cyclomoteur commencent
à chuter et on s'apperçoit, lors du Salon de Milan en 1953,
que l'on porte de nouveau un intérêt à la moto de moyenne
cylidrée. L'italie se distinguera encore en traîtant ses moto
dans le plus pur style Sport.
Toujours en 1953, George et Pierre Monneret rallient Lisbonne, Paris, Clermont
et Monte-Carlo en 65 heures et 30 minutes. Un parcours long de 3 356 km
effectué sur une 250 René-Gillet "Spéciale Monneret".
Il traverseront également la Manche avec une Vespa équipée
de flotteurs.
Le Tourist Trophy 1953 sera endeuillé par la mort accidentelle du
champion Leslie Graham. Celui-ci avait été sacré
champion du monde 500 cm3 en 1949.
1955
:
L'italie compte, à la fin de cette année, un parc de moto
estimé à 2 500 000 motos lorsque le gouvernement décide
de rendre obligatoire le permis de conduire. Celui-ci avait été
supprimer par Mussolini avant la guerre. Les trois plus grandes marques
italiennes étaient à cette date : Vespa, Lambretta et Moto
Guzzi. Les 24 Heures de Mans Automobile assistent à un drame : la
Mercedes que pliotait Levegh se percute les tribunes tuant 81 personnes.
Le gouvernement Français prendra alors la décision d'interdire
toutes compétion automobile ou motocycliste. Seul le Bol d'Or sera
sauvé de ces mesures draconiennes. En Suisse, prenant la même
décision qu'en France, plus aucune course ne sera organisée.
L'année 1956 commence mal. La fermeture du canal de Suez fait ressortir
le ticket de rationnement en carburant dans toute l'Europe. Après
Ray Amm, Fergus Anderson se tue dans un accident sur le circuit de Florette
(Belgique).
N.S.U s'attaque au record de vitesse pure. C'est avec une moto entièrement
carénée, à deux arbres à cames en tête
et doté d'un compresseur à palettes que Herz, sur le
Grand Lac Salé, passe les 330 km/h. Battre les records de vitesse.
C'était l'objectif fixé par les grandes marques et, en septembre,
Triumph bat l'ancien record de 5 km/h soit exactement 344,3 km/h .
N.S.U (1956)
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N.S.U Delphin III
Moteur: Bicylindre 4t refroidi
par air.
Cylindrée: 499
cm3.
Puissance: 110 à
8500 tr/min.
Vitesse: 340 km/h.
Poids: 260 kg.
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15 litres pour les moto ! C'est la rationnement mensuel en carburant au
début de l'année 1957. Comme en 1956, le domaine de la compétition
ne sera pas trop touché par ces mesures. Le Tourist Trophy fête
son cinquantième anniversaire. Gilera remporte la catégorie
500 cm3 et Mondial s'assure du doublé en 250. A la fin de l'année,
la F.I.M changera son règlement et interdira les carénages
enveloppant la roue avant...
Mondial (1957)
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Mondial 250 GP
Moteur: Monocylindre 4t refroidi
par air.
Cylindrée: 249
cm3.
Puissance: 29 ch à
10 800 tr/min.
Vitesse: 220 km/h.
Poids: 120 kg.
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1958 est une grande date pour l'histoire de la moto et du sport compétitif.
Tout d'abord l'usine Ducati qui, en la personne de Fabio Taglioni et de
son moteur à distribution desmodromique, commence à faire
parler d'elle. Taglioni avait rejoint la firme en 1954 et avait commencé
à mettre au point un moteur qu'il avait imaginé alors qu'il
était encore ingénieur chez Mondial. Entre le premier moteur
desmo, qui ne fut pas très économique (3 act) et le second
(1958), Taglioni conçut un moteur mono cylindre, simple arbre à
came ultre performant. En effet, ce moteur remportera deux fois le Milan
- Tarente (100 et 125 cm3); cinq fois vainqueur du Tour d'Italie (2 en
125 et 3 en 100); six titre de Champion d'Italie (dont cing en 125) et
remporte 44 records mondiaux de vitesse en novembre 56. Ce moteur servira
de base à toutes les Ducati moncylindre jusqu'en 1974.
Ducati (1956)
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Ducati 125 GS Marianna
Moteur: Monocylindre 4t refroidi
par air.
Cylindrée: 124
cm3.
Puissance: 12 ch à
10 000 tr/min.
Vitesse: 130 km/h.
Poids: 85 kg.
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Le moteur desmo, remportait quand à lui le GP de Suède avec
un tour d'avance sur tous les autres.
Côté sportif ensuite, 1958 sera l'année des débuts
de Mike Hailwood. Se classant en treizième position au Senior T.T
tout le monde avait remarqué ce jeune pilote. Il remportera un Grand
Prix en 1959 sur une Ducati desmo compétition client de 1957. C'est
également en 1959 que les tous premiers pilotes japonais font leur
apparition. Nul doute que des motos Japonaises soient bientôt en
vente ...
Ducati (1957)
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Ducati 125 GP Bialbero
Client.
Moteur: Monocylindre 4t refroidi
par air.
3 ACT distribution Desmodromique.
Cylindrée: 124
cm3.
Puissance: 16 ch à
11 500 tr/min.
Vitesse: 160 km/h.
Poids: 80 Kg.
Hailwood remportera un GP avec
cette moto. |
1960
:
Devant la généralisation de l'automobile et la prolifération
du Scooter, la moto Européenne abandonne. Faisant pâle figure
auprès de l'opinion publique, elle ne concernera bientôt plus
que les "purs et durs". Bien qu'il ne s'agisse que d'une première
prise de contact, l'arrivée des motos Japonaises y contribuera beaucoup.
Sochoïro Honda avait, dès la saison de 1959, engagé
4 motos. Elles finirent respectivement sixième, septième,
huitième et onzième au T.T.
En moins de cinq ans, les Japonais réussiront à mettre à
genous les constructeurs occidentaux, aidés par les capitaux Américains.
Ils développèrent une industrie nouvelle et pour rembourser
les dettes, ils étaient obligés de produire en masse et de
vendre à grande échelle. C'est ainsi que 15 ans après,
ils commencèrent à dominer également le marché
Americain.
Honda (1960)
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Honda 250 Dream C 71
Moteur: Bicylindre 4t calé
à 360°. Refroidi
par air. Demarreur éléctrique.
Cylindrée: 247
cm3.
Pissance: 20 ch
à 7400 tr/min.
Vitesse: 120 km/h.
Poids: 158 kg.
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Néanmoins, l'Europe ignore la menace Japonaise et ne connait rien
de l'usine Kawasaki qui, faisant ses début dans la moto, absorbera
la marque Meguro en 1964.
En 1961, Hailwood remportera le T.T 125 et 250 sur Honda et en 500 sur
Norton.
C'était
la première fois qu'un seul pilote remportait toutes les manche
d'un Tourist Trophy dans la même semaine...
1965
:
La Saison sportive de 1965 s'achève sur une Victoire écrasante
de Mike Hailwood.
Remportant
sept victoire sur neuf sur M.V, il n'avait pas vraiment eu de concurence.
Mais l'année 65 s'annonçait plus difficile. Venu pour seconder
Hailwood, il avait dominé le championnat Italien durant l'année
64 sur M.V et il allait devenir l'un des plus grands pilote au monde :
Giacomo Agostini. Dès sa première année, le titre
de champion du monde lui échappe de six points malheureux points
en 350, laissant une fois encore la place à Mike "the Bike". En
500, Mike remporte son quatrième et dernier titre de champion du
monde en quatre ans...
Engagé en 250 Phil Read remportera toutes les courses du championnat.
Mike the Bike (T.T 65)
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Suzuki, de son côté, faisait la loi en 50 cm3 depuis 3 ans
lorsque Honda l'attaque sur ce terrain. Brians remporte le championnat
du monde 50 sur Honda.
En 1966 on assiste au début de la mise à mort de l'industrie
Anglaise. Le Grand Empire de la moto Anglaise s'effondre. Norton resiste
au mieu et Triumph fusionne avec B.S.A. En 1968 Norton sort sa "Commando",
B.S.A la "Rocket 3" et Triumph la "Trident". Ces motos sont les motos de
la dernière chance. Royal Enfield ferme en 1967. Velocette tiendra
jusqu'en 1972 puis fermera à son tour.
Norton Commando (1968)
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B.S.A Rocket 3 (1968)
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De son côté honda préparait son "Arme Fatale" qui,
dès sa sortie en 1969 allait éclipser toutes les autres.
Equipée d'un frein avant à disque, d'une boîte 5 vitesses,
d'un démarreur éléctrique, la CB 750 Four témoignait
des capacités techniques du constructeur Japonais. Malgré
une tenue de route exécrable, elle connut un succés immense.
Honda (1969)
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Honda CB 750 Four
Moteur: 4 cyl. en ligne refroidi
par air.
Cylindrée: 763
cm3.
Puissance: 67 ch à
8 000 tr/min.
Vitesse: 189 km/h.
Poids: 210 kg.
Avec la Suzuki GT 750, elle signait
la fin des motos anglaises.... |
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