1970
:
Devant la mulitiplication des motos Japonnaises et la généralisation
des moteurs multicylindres, la F.I.M modifie de nouveau son règlement.
Les 125 et les 250 sont limitées à deux cylindres et six
vitesses maximum. Seul Benelli sera touché par cette mesure. La
marque persistait à créer des quatre cylindres de 250 cm3.
Des motos Européennes, seules la marques Italiennes réussisent
à lutter contre la masse de motos Japonaises. Depuis 1966 MV Agusta
est tenant du titre de Champion du Monde 500 avec Giacomo Agostini. Il
remporta même son premier titre avec. Cette 3 cylindres sera remplacée
en 1973 par une 4 cylindres, mais cette moto était la dernière
représentante de la marque.
MV Agusta (1968)
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MV Agusta 500 GP
Moteur: 3cyl. 4t refroidi
par air.
Cylindrée: 497,9
cm3.
Puissance: 78 ch à
12 000 min.
Vitesse: 260 km/h.
Poids: 118 kg.
Giacomo Agostini remporte
son premier titre.
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MV Agusta (1972)
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MV Agusta 350 GP
Moteur: 3cyl. 4t refroidi
par air.
Cylindrée: 343,9
cm3.
Puissance: 62,5 ch à
12 500 tr/min.
Vitesse: 240 km/h.
Poids: 116 kg.
"Ago" au T.T 1972.
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En 1971 "Ago" domine les Championnats 350 et 500. De son côté,
Phil Reed sera sacré Champion du Monde 250 sur une Yamaha "perso".
Le Bol d'Or migre au Mans...
L'usine Ducati décide de se lancer dans la construction d'un moteur
bicylindre en V et étonne le monde de la moto en présentant
en 1970 une 750 cm3. Cette version, qui eut beaucoup de succés au
Etats-Unis ne possèdait pas de distribution desmodromique.
Ce moteur
était disposé longitudinalement - celui de la Guzzi était
transversal - et servait de traverse inférieure au cadre. La position
horizontale du cylindre avant lui vaut le nom de moteur bicylindre en "L".
Dès 1972, ce moteur allait faire parler de lui en remportant les
première et deuxième places au 200 Miles d'Imola.
Ducati (1973)
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Ducati 750 SS Desmo
Moteur: Bicylindre en
L 4t refroidi par air.
Cylindrée: 743,3
cm3.
Puissance: 90 ch à
9500 tr/min.
Vitesse: non communiquée.
Poids: 156 kg. |
Face
à ces japonais, une seule marque resiste également : B.M.W.
... Entre 1970 et 1975 la marque développera en particulier le modèle
R75/5. Equipée d'un démarreur électrique, d'une transmission
par cardan, 4 vitesses, elle était le symbole d'un renouveau de
la marque et d'une stratégie méthodique.
Benelli sort sa première 6 cylindres !!! Gros boum lorsque De Tomaso
sort la première moto à six cilyndres. D'une cylindrée
de 750 cm3 à arbres à cames en tête, elle pouvait atteindre
les 200 km/h. Ressemblant beaucoup à la Honda 500 CB elle avait
de toute évidence été inspirée par la moto
japonaise...
Benelli (1974)
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Ducati (1973)
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Moto Guzzi (1973)
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Les
trois moteurs Italiens des années 1970.
1975
:
MV Agusta arrète la production de ses motos et ne consacre désormais
qu'à la construction d'hélicoptère. Cette firme qui
ne produisait en fait que des hélicoptères ne doit son passage
dans le monde du deux roues qu'à la seule volonté du Comte
Agusta. Celui-ci annonçait, de par sa mort en 1971, le déclin
de la marque. Il est peu probable que la marque revienne un jour à
la moto.
Le scooter explose en italie. En 1978, Piaggio, produisant les fameuse
Vespa est quatriéme constructeur derrière Honda, Yamaha et
Suzuki.
La France ne produit plus que des cyclomoteurs avec Peugeot, Motobécane
et Vélosolex. Peugeot conservant jusqu'en 1978 la deuxième
place mondiale de constructeur de cyclo.
Agostini remporte en 1975 son dernier titre mondial devant Read. Mais les
regards sont tournés vers un nouveau venu : Barry Sheene. D'un autre
côté, en 350 cm3, la victoire revient à un inconnu
: Johnny Cecotto. A peine connu dans son pays (le Venezuela) il donnait
un superbe titre de Champion du Monde à Yamaha.
En 1976, Sheene est Champion du Monde. Agostini qui avait démarrer
le Championnat sur MV passe sur Yamaha et Read sur Suzuki. MV disparaissait.
Kenny Roberts triomphe avec Yamaha en 1978.
Les moto Japonaises envahissent les marché du deux roues. De tous
types, de toutes sortes, le règne des Quatre s'annonce avec la fin
des années 1970. |
1980
La
Bande des Quatre
Les quatre grands constructeurs japonais, ayant effacé la
moto occidentale en moins de 25 ans, se lancent dans une lutte sans merci.
Tous les coups sont pemis : escalade à la puissance, course à
la cylindrée, multiplication des modèles etc... Lorsque un
constructeur sort une moto, l'autre lui répond avec la même
moto mais d'une cylindrée plus importante...
C'est ainsi que les Pays Européens vont commencer à taxer
à outrance. La moto sera bientôt assimilée à
un objet de luxe. La France imposer même une limitation en puissance.
Bref,
ON TENTE DE DECOURAGER LA CLIENTELE.
En france, on descend dans la rue, on manifeste pour essayer de sauver
ce qui peut l'être. La moto représente un DANGER pour la sécurité.
Devant la hausse des prix de l'assurance, les motards survivants vont créer
une mutuelle. Protestant contre le projet de "Vignette Moto", ils obtiennent
enfin gain de cause.
En se qui concerne les usines japonaises, le plus rapide à sortir
un nouveau modèle a raison. Les motards restent désemparés
(à peine achetée, déjà demodée) et commencent
donc à réver de bolides tels que la CBX Honda ou la 1300
Z Kawasaki, toutes deux équipées d'un moteur à six
cylindres.
Kawaski (1981)
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Honda (1981)
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Mais leur lourdeur et leur entretien trop cher les fera vite sombrer dans
l'oubli. Le mouvement motard s'oriente plus vers la cylindrée moyenne
et les Japonais le comprennent bien. Ainsi Honda sortira la CX 500 Turbo,
mais elle restera très chère à l'achat. Yamaha, Suzuki
et Kawasaki auront eux aussi leurs modèles à turbocompresseur.
Kawasaki (1981)
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Kawasaki 750 Turbo
Moteur: 4cyl. 4t refroidi
par air.
Cylindrée: 738
cm3.
Puissance: 110 ch.
Vitesse: 230 km/h.
Poids: 230 kg.
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Honda (1981)
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Honda CX 500 Turbo
Moteur: bicylindre en V 4t
refroidi par air.
Cylindrée: 498
cm3.
Puissance: 78 ch à
8000 tr/min.
Vitesse: 187 km/h.
Poids: 227 kg.
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En compétition, de nouveau pilotes font leur apparition. Eddie Lawson,
Freddie Spencer, Randy Mamola. En 1979, la mort du premier Champion
de Monde 750 Français, Patick Pons, bouleverse la saison de 1980.
Vainqueur de la Coupe Kawasaki en 1972, il avait effectué la totalité
de sa carrière au sein de l'équipe Sonauto-Yamaha-Gauloise.
Il avait 27 ans.
Olivier Chevalier et Christian Léon trouveront également
la mort en 1980, décapitant le sport motocycliste Français. |